Le Rite Écossais Ancien et Accepté au Canada
La demande d’adhésion aux hauts grades est ouverte aux membres en règle dans n’importe quel Grande Loge affiliée avec le Suprême Conseil International du Canada.
L’acceptation de l’adhésion est assujettie aux conditions maçonniques habituelles, aux sponsors, à l’enquête et au bulletin de vote. L’incapacité physique n’est pas une disqualification. La croyance dans un Être Suprême est, comme dans les trois premiers grades, une exigence essentielle.
Le gouvernement du Rite Écossais Ancien et Accepté au Canada réside dans le Suprême Conseil 33° qui sélectionne et élit sa propre appartenance. À sa tête est le Souverain Grand Commandeur et il est composé de Souverain Grand Inspecteurs Généraux, 33 °, Membres actifs, (ne dépassant pas le nombre de 33).
En résumé, le Rite Écossais Ancien et Accepté est un professeur unique de vérités maçonniques universelles inspirées de la sagesse des âges. Nous admettons d’abord le candidat au temple de Salomon dans la période héritée du troisième degré. Nous renouvelons le travail vers l’achèvement et la réalisation du Temple, et nous récupérons pour le Maître Maçon ce qui a été éparse.
Dans des degrés postérieurs, nous décrivons des événements d’importance universelle associés à la construction du Second Temple. Encore plus tard, on nous a montré un moyen d’ériger le Troisième Temple – ce Temple de la Vérité et de l’Amour qui existe dans les cœurs de l’homme quand il s’efforce de s’identifier à celui qui est le plus haut et le mieux, et auquel Jésus a fait allusion dans les mots : » Détruisez ce Temple et dans trois jours je vais le construire « .
Dans une dernière série de degrés, l’histoire et la philosophie de la maçonnerie sont développées dans la cérémonie et le théâtre, de sorte que le frère zélé a une occasion inégalée d’acquérir une connaissance et une compréhension plus approfondies du symbolisme maçonnique et du dogme.
C’est l’occasion, le défi et la récompense que le Rite Écossais Ancien et Accepté présente au Maître Maçon.
Il n’existe pas en franc-maçonnerie de grade supérieur au troisième degré, celui de maître maçon. Un des principes fondamentaux de la « régularité maçonnique » est que tous les maîtres maçons soient placés sur un pied d’égalité, sans considération de position sociale ou d’appartenance à d’autres degrés maçonniques. C’est pourquoi les degrés d’un numéro supérieur au troisième doivent être considérés comme des degrés « latéraux » (side degrees des anglo-saxons), grades d’instruction ou de perfectionnement, et non pas comme des grades « supérieurs », c’est-à-dire impliquant un pouvoir particulier dont pourrait se prévaloir un maître maçon pour se prétendre au-dessus des autres.
Les Loges de Perfection conférant les 4ème à 14ème degrés, inclus. C’est à l’une de ces loges qu’un Maître Maçon demande l’adhésion. Les degrés continuent l’histoire de la construction du Temple du Roi Salomon, et amplifient et concluent la légende du Maître Maçon.
Chapitres de Rose Croix conférant les 15e à 18e degrés inclusivement. Les 15e et 16e degrés concernent la reconstruction du deuxième temple par Zerubbabel. Le 17ème degré est une approche et le 18ème degré une reconnaissance de l’éthique chrétienne, mais en termes universels, aidant ainsi dans le bâtiment, dans nos cœurs, du Troisième Temple, pas fait avec les mains.
Aréopage conférant le 19ème au 32ème degré inclus. Ces diplômes, souvent élaborés et très dramatiques, couvrent diverses approches de l’enseignement maçonnique. Certains ont les Croisades comme toile de fond. Les 30e, 31e et 32e degrés culminent les enseignements du Rite Écossais Ancien et Accepté, doivent être conférés en pleine forme rituelle.